SENEGAL 1985
Une erreur de ma part sur la programmation de mon article à fait qu'il n'est pas paru lundi dernier, vous l'aurez donc aujourd'hui.
J'espère que vous me pardonnerez.
Nous voici au matin du 6 eme et avant dernier jour de notre voyage.
Le bateau nous emmène à KAOLACK capitale régionale à l'est du SINE SALOUM et à 180 km de DAKAR. C'est la 3eme ville du pays par la population.
Arrivés au port nous sommes accueillis par un arrivage de poulets destinès au grand marché couvert.
Pour nous qui arrivons d'un pays où les règles d'hygiène en matière d'alimentation sont assez,dirons nous strictes, ce que nous voyons n'a rien à voir avec nos magasins asseptisés.
Pour les animaux qui arrivent (veaux, vaches, moutons, poulets, canard...) certains destinés à etre vendus pour l'élevage seront parqués à l'extérieur les autres sont tués et dépecés sur place. Au milieu des étals coule une rigole de sang mélé à l'eau que les bouchers utilisent pour nettoyer le sol. Les poules en attente pondent tranquillement et les oeufs sont sans erreur possible extra frais. Les mouches sont partout et sur tout. C'est presque un village à lui tout seul, on y trouve le quartier de la viande, du poisson,des couturiers, des taneurs, des barbiers et autres coiffeurs, des restaurants etc... Tout est un régal pour les yeux. Le bruit est aussi très présent, les machines à coudre des tailleurs, les appels des marchands qui tentent le chaland et tout ce qui fait un marché.
Je ne vous parle pas des odeurs, rien de nauséabond mais c'est un mélange d'épices , de cuir, de viande, d'animaux et de tant d'autres choses.... malheureusement malgré mes "grands " talents de photographe et la super qualité de l'appareil , je n'ai pas réussi une seule photo de ce lieux hautement pitoresque. J'en suis encore verte de rage.
De retour sur le bateau nous repartons un peu plus au large du port pour passer le reste de la journée qui sera consacré à la préparation des bagages, la baignade, la lecture et autres discussions sur notre séjour.
Nous croiserons un vol de flamants roses et un martin pêcheur perché sur un piquet en attente de poisson. Là aussi vous êtes obligés de me croire même si ça ne se voit pas au 1er coup d'oeil, ils sont bien là.
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